Wednesday, March 15, 2006

polaroïde

James DOUGLAS et Ollivier POURRIOL

« POLAROÏDE »

roman

L’Auteur :
James Douglas (1971-2005) est américain. Né à Paris, il a grandi à Brooklyn. Il a travaillé comme interprète pour la police de New York.
Ollivier Pourriol est l’auteur de deux romans : Mephisto Valse (Grasset, 2001) et Le peintre au couteau (Grasset, 2005). On lui doit également la publication des cours de Hubert Grenier (La liberté heureuse, Grasset, 2003).

Le Livre:
« On est à New York. Un crime a eu lieu. Un crime a toujours eu lieu. On est à New York. On appelle la police.
Bonjour, Police de New York. Ainsi se présente le héros qui va mener l’enquête sur le suicide qui est peut-être un meurtre – le Capitaine préfèrerait un meurtre, un bon meurtre, ça crée du lien social, alors qu’un suicide, ça isole toujours-, sur le meurtre du type qui aurait sauté du 29e étage, un garçon très gentil, dit la vieille du 28e, « du type qui aurait » car malheureusement, en bas, il n’y a rien qu’une voiture intégralement brûlée pendant le black out. Vous voyez le problème : pas de corps, pas d’enquête. La police nage en pleine obscurité.
Etage par étage, notre inspecteur du NYPD va descendre et chercher des indices, procéder à l’autopsie du gratte-ciel.
Découvrir un nouvel univers à chaque étage, selon le principe architectural de schizophrénie prévalant à New York - chaque étage proposant sa réalité, ses personnages, et sa logique propre, plus ou moins folle, plutôt plus, obéissant au principe moderne de congestion urbaine : proposer le maximum d’activités, d’intensité et d’émotions dans le minimum d’espace et de temps. Tout vivre, tout revivre, tout rencontrer, se promener dans le cerveau-monde de New York, descendre dans ses souvenirs et tomber dans l’amour : to fall in love.
Tel est le programme de ce livre gratte-ciel.
Le premier livre coupé en deux par une attaque terroriste linguistique d’ampleur, d’un genre nouveau, frappant le lecteur de plein fouet. Comment réagira le monde à ce nouveau type de violence ? Le livre renaîtra-t-il de ses cendres ? C’est la question que pose Polaroïde, instantané d’une réalité délirante, traversée de dérives policières et d’éclairs poétiques, de flics dingues de drôlerie et de putes amoureuses. »

une critique sur http://www.lemague.net/dyn/article.php3?id_article=2070